Le paysan parvenu
Introduction : Le paysan parvenu est un roman écrit par Marivaux (1688-1763). Les cinq parties qui composent l'œuvre ont été publiées à intervalles successifs, dès l'année 1734 ( siècle des lumières). Nous y suivons l'ascension du jeune Jacob, dans un récit narré à la première personne.Ce roman est un roman-mémoire (genre littéraire dans lequel le récit fictif est présenté sous la forme de mémoire). Scène de la 2eme partie du roman (à vérifier). Cette scène raconte le repas de deux dévotes qui malgré les mets succulents ne semblent pas avoir d’appétit alors que pourtant elles se goinfrent le plus possible tout en masquant cette gloutonnerie par des singeries et ne se persuadant elles-mêmes d’être de sobre mangeuse. DÉNONCIATION DE L´HYPOCRISIE ?
Lecture : présence des consonnes dentales : sourde activité de leurs dents
I- La description élogieuse des plats Dans la description élogieuse des plats ( l.2 à l.9 ) , Marivaux se sert des marques principales du haut degré. Tout d’abord les marques lexicales comme les mots « Malepeste » , « succulent » , « finesse » , « parfaite » et l’emploi hypocoristique de l’adjectif « petit » qui donne une intonation familière à ce texte et fait entendre la voix du narrateur. Dans les figures de style on retrouve l’énumération « en mangeant de ce rot la et puis de ce ragout » , l’accumulation et la saturation des plats. Il utilise aussi des marques syntaxiques « d’une finesse », « d’une cuisson si parfaite ». Emploi de l’intensif « si » (l. 3) , construction consécutive (l.3-5) « il fallait avoir l’ame bien à l’épreuve …. pour ne pas donner dans le péché ». Comparaison avec le paradis qui fini de transformer ce repas en un banquet divin.
« si parfaite… » les points de suspension montrent que les mots lui manquent pour décrire la beauté et la succulence de ses plats.
II-Comment l’on passe d’un narrateur spectateur à un narrateur raisonneur
A) description de la manière dont les sœurs