Le pelerinage de saint jacques de compostelle
On définit souvent le pèlerinage comme “un voyage fait par dévotion à un lieu consacré”. Si à l’origine ce fut un acte purement religieux, il n’en est plus de même de nos jours et, il couvre des témoignages de foi de plus en plus divers dans le domaine de la politique, des arts, de la morale, etc. C’est de toute façon un déplacement individuel, seul ou en groupe, motivé entre autre par une vénération, une quête, une supplique, un pardon (pèlerinage “pénitentiel”). La symbolique du pèlerinage nous rappelle que la vie est aussi un long chemin chargé d’espérances et jalonné d’embûches. Si pour les Musulmans le pèlerinage de la Mecque est une obligation puisqu’il fait partie des cinq piliers de l’Islam, pour le Chrétien, le vœu de pèlerinage peut-être une façon, entre autres, de “gagner sa place au paradis”. En fait, le pèlerinage est un acte de foi qui ne correspond à aucune règle écrite et qu’il est le fait de chacun. Le pèlerin l’accomplit, non sans péril, puisqu’il risque sa vie. Le pèlerinage est né de la découverte miraculeuse d'un tombeau faite en Galice vers l'an 800. Ce tombeau a été retrouvé par l'ermite Pelayo qui déclara avoir eu une révélation dans son sommeil. Il aurait été guidé par une étoile dans le ciel, d'où une des étymologies avancées pour Compostelle : Campus Stellae ou champ de l'étoile.
Jacques, un des douze apôtres de Jésus, est le frère aîné de l'apôtre et évangéliste Jean. Fils de Zébédée, pêcheur avec son père sur le lac de Galilée, Jésus l'a surnommé, ainsi que