Le personnage de roman doit-il éprouver des sentiments passionnés pour intéresser le lecteur ?
J'ai des idées mais je ne sais comment les classées et je n'en ai pas assez. Mes idées sont :
- le personnage joue le rôle de moiroir : il renvoie une image proche du réel
- le personnage donne une touche humaine au roman : avec comme exemple Au Bonheur des Dames de Zola, où sans l'amour que porte Denise à Octave, le thème du roman ne serait que l'économie.
Par la suite j'ai mis mes idées pour l'axe de réponse de la thèse : Le personnage joue un rôle de miroir de la réalité, une image du réel, le personnage nous parait similaire, une certaine familiarité, et il permet d'émouvoir le lecteur ce qui permet une accroche à l'oeuvre
Pour ma partie antithèse : Sans émotion, si l'oeuvre contient des scènes captivantes, des descriptions de personnages attachantes et des sentiments non passionnés bien employés, cela permet tout de même d'intéresser le lecteur 2ème partie, il y a aussi les anti-héros (ou les héros qui n'éprouvent ou ne dégagent aucune émotion : cf Sherlock Holmes) qui passionnent pourtant aussi le lecteur
(en problématique ou en conclusion) : que les passions sont certainement un des éléments susceptibles de capter l'attention du lecteur, mais l'attrait d'un roman répond à une alchimie complexe dont les ingrédients et leur dosage reste un mystere (sinon ça se saurait et les éditeurs ne publieraient que des best-sellers).
j'avais également en tête L'Etranger de Camus qui réunit l'idée d'une histoire à la première personne et d'un personnage sans émotion (merci pour l'idée de la première personne, j'avais oublié de la rajouter dans ma