Le personnage de théâtre
Le comédien est passé, dans le monde occidental, d’un statut de quasi paria, pratiquant un métier par nature immoral, à celui d’une icône de la culture populaire.
Le personnage de théâtre : (du latin Person, « masque de théâtre ») Personnage fictif incarné par un acteur, se définit par son action, son discours, sa présence sur scène. Le lecteur-spectateur ne peut avoir, comme dans le roman, accès à son intériorité.
« Devenir » le personnage L’effet de la présence théâtrale
- Le rejet que provoque le comédien tient des autorités morales qui considéraient le « jeu » comme un mensonge ou de la dissimulation
- Lorsque nous assistons à une représentation théâtrale, même si nous avons conscience que la personne que nous regardons ‘n’est pas’ le personnage, l’illusion se crée et nous ne voyons plus vraiment l’acteur. Donc du point de vue du spectateur, le travail du comédien est de se faire oublier (en tant qu’individu précis ayant une identité, une histoire, etc.). Le travail sur le corps
- Le comédien « prête » son corps à un personnage de papier, fruit de l’invention du dramaturge. Il l’incarne au sens premier du terme : il lui donne chair. Son corps est donc principal outil de travail et le champ même de son art.
- L’art du comédien, enfin, joue non seulement sur la maîtrise mais aussi sur l’interaction des corps. C’est parfois l’attitude, la position ou les mouvements des acteurs qui expriment, plus encore que le texte, les relations qui lient les personnages.
1. L’identité du personnage
- Le nom d’un personnage, sa fonction sociale ou familial qu’il entretient avec les autres personnages sont indiqués dans la liste précédant la pièce elle-même : l’examen de cette liste constitue donc une première étape dans l’analyse.
- L’ordre choisi, dans le théâtre classique, correspond, non à l’importance du personnage, mais à une hiérarchie sociale ou familiale.
Par exemple, « Tartuffe » dans la pièce de Molière n’apparaît qu’en