Conte parodié : le petit chaperon rouge

Le petit bonnet vert
Il était une fois une jeune fille surnommée le petit bonnet vert, car sa grand-mère lui avait tricotée un petit bonnet de laine verte dans son enfance et malgré ses douze ans, elle le portait toujours. Elle était très appréciée dans son quartier de par sa gentillesse. Elle était belle comme le jour avec ses boucles rousses. Un beau jour, la demoiselle reçue un SMS de la part de sa mère-grand disant : « Peux-tu venir goûter chez moi, mais je n’ai pas assez de galettes et de beurre. Achètes-en chez l’épicier !». Elle lui envoya en réponse : « J’arrive dans un quart d’heure ! ». Alors, elle enfourcha son scooter et partit plein gaz en direction du petit bois (j’avais oublié de préciser que sa grand-mère habitait au petit bois joli !).
Mais au détour d’un sentier, son scooter s’arrêta subitement. Elle regarda sa jauge à carburant et s’aperçut qu’il n’y avait plus d’essence. A ce moment-là, une camionnette passa par là. Sur le côté était écrit : Maître loup dépannage en tout genre. Elle s’approcha et demanda au conducteur : « Avez-vous de l’essence, je suis en panne ? ». Il lui rétorqua : « Non, mais je peux vous emmener où vous voulez en échange d’une petite contribution.» Ainsi, elle lui proposa de venir goûter les délicieuses galettes chez sa grand-mère pour le dédommager et il accepta. Le petit bonnet vert s’ennuyait durant le trajet et pour faire passer le temps, mangea toutes les galettes.
Arrivée devant la maisonnette, elle toqua à la porte trois coups bien sonnants et la grand-mère de sa voix rauque dit : « Tourne trois fois la poignée et la bobinette cherra ! ». La jeune fille pria le loup d’ouvrir la porte en prétextant que celle-ci était trop difficile à ouvrir. Le loup s’exécuta et reçut un seau d’eau sur la tête. N’étant pas encore remis de ce qui venait de lui arriver, il ne vit pas la vieille dame pointer son fusil et… tirer sur lui ! Pan ! Ce bruit résonna dans tout le bois.
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