le petit chat
(car elles reflètent les différences de mérite) et nécessaires (car elles génèrent de la motivation et incitent à l'effort).
Il n'est donc pas utile de chercher à les réduire. Plus encore, les libéraux considèrent que l'intervention de l'État pour corriger les inégalités est source d'effets pervers : les mesures pour réduire la pauvreté, comme le RMI puis le RSA, favoriseraient le maintien dans l'inactivité ou le chômage, qui seraient préférés à un emploi à bas salaire. On parle de trappe à inactivité ou trappe à chômage. Par ailleurs, s'ils sont trop élevés, les prélèvements obligatoires peuvent désinciter à l'effort (réduire le travail, l’esprit d’entreprise et d’innovation car on n’en sera pas récompensé), encourager la dissimulation ou l’évasion fiscale et, donc, conduire paradoxalement à une baisse des recettes fiscales.
D'une façon générale, les libéraux considèrent que l'État perturbe l'ordre juste issu du marché.
La fourniture de services collectifs, comme l’éducation, a des effets contrastés : elle contribue à une meilleure égalité des chances en principe, en favorisant un accès indépendant de l’or Les risques de désincitation et d’effets pervers. Pour les économistes libéraux, les inégalités sont à la fois légitimes
(car elles reflètent les différences de mérite) et nécessaires (car elles génèrent de la motivation et incitent à l'effort).
Il n'est donc pas utile de chercher à les réduire. Plus encore, les libéraux considèrent que l'intervention de l'État pour corriger les inégalités est source d'effets pervers : les mesures pour réduire la pauvreté, comme le RMI puis le RSA, favoriseraient le maintien dans l'inactivité ou le chômage, qui seraient préférés à un emploi à bas salaire. On parle de trappe à inactivité ou trappe à chômage. Par ailleurs, s'ils sont trop élevés, les prélèvements obligatoires