Le plan de reconquête industrielle
La croissance économique dépend principalement du progrès technique, donc de l’innovation et de la compétitivité qui en résultent. La compétitivité française fait aujourd’hui face à de nombreux défis, parmi lesquels un niveau de recherche et développement en diminution, une tendance à la désindustrialisation et un tissu industriel fragile, majoritairement composé de PME.
Nous allons donc, dans un premier temps établir un diagnostic du problème de l’innovation en France. Pour ensuite, essayer de déterminer si le nouveau système de financement et d’incitation mis en place par le gouvernent va être plus efficace que les dernières mesures.
I- Diagnostic du problème d’innovation en France
A) Un niveau de recherche et développement trop faible
Dans un premier temps, comme nous l’avons dit dans l’introduction, la France souffre d’un niveau de recherche et développement trop faible. Schumpeter a montré l’effet positif du progrès technique sur l’activité économique car il permet de générer de nouveau cycle de croissance qui se suivent et succèdent suivait des phases de croissance et des phases de déclin. Cependant, la France ne parvient pas à compenser ses couts de production, qui sont assez élevés (cout du travail par exemple), par une forte innovation. En effet, la France est un « innovation followers » (6ème), elles suit les pays tels que la Suède, l’Allemagne, le Danemark et la Finlande en terme d’innovation.
En 2008, par exemple, les dépenses en recherche et développement en France s’élevaient à près de 40 milliard d’euros alors qu’en Allemagne elles représentaient 65,6 milliards d’euros. La France n’arrive pas à proposer une innovation, source d’un nouveau cycle de croissance. Cela lui permettrait d’obtenir provisoirement un monopole donc d’exporter ce nouveau