Le pleurer-rire d’henri lopes, analyse des pages 310 à 312 le choc des cultures, les stéréotypes et les rapports post-coloniaux
Le choc des cultures, les stéréotypes et les rapports post-coloniaux
A travers l’entier du roman Le pleurer-rire d’Henri Lopes, le narrateur principal recoure à diverses formes stylistiques et syntaxiques afin de critiquer ou dénoncer divers faits et gestes dont il est témoin, tels que le régime politique en vigueur dans son pays, ou encore les agissements et comportements de certains personnages, surtout lorsqu’il s’agit du président Bwakamabé Na Sakkadé. Dans l’extrait que nous allons analyser, qui s’étend des pages 310 à 312, il s’agira d’observer la manière dont le narrateur nous expose l’arrivée du chef du gouvernement avec sa suite à Paris, et plus particulièrement les comportements des personnages et les rapports socioculturels qu’entretiennent ex-colonisés et ex-colonisateurs. Pour ce faire, nous observerons ce passage du roman sous l’angle du choc des cultures, des stéréotypes et les rapports post-coloniaux. Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous allons brièvement poser le cadre des évènements qui conduisirent à cette visite en France. C’est à la suite de la parution d’un article du journal satirique français Gavroche d’aujourd’hui critiquant le chef d’Etat africain que celui-ci décida de déposer plainte contre l’hebdomadaire. Afin d’éviter un incident diplomatique avec ce pays, l’ambassadeur de France demanda une audience auprès de Bwakamabé Na Sakkadé et l’invita en France, afin effectuer son premier voyage officiel en tant que président. L’extrait sur lequel nous allons à présent nous pencher contient l’arrivée de la suite présidentielle africaine à Paris ainsi que sa rencontre avec les représentants de l’Elysée à l’hôtel de Marigny, résidence accueillant les chefs d’Etats étrangers. Tous ces évènements sont vus à travers les yeux du Maître, domestique de Bwakamabé et narrateur principal. Etant donné que c’est ce dernier qui nous décrit les évènements dont il est