Le pont mirabeau - guillaume appolinnaire la
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
▪ INTRO :
1) Apollinaire (Wilheim Apollinaris de Kostrowitzky dit) : 1880-1918 Alcools : 1913 Genre : Poésie Époque : Début XXème, juste avant la Première Guerre Mondiale Contexte : Rupture avec Marie Laurencin
2) Idée : Eternité de l’Homme (du pont) Thèmes : Amour et temps qui passent Problématique : Quel est dans ce poème le lien entre l’éternité et l’amour/le temps qui passent ?
3) Plan : I. Un poème élégiaque 1/ L’amour qui fuit 2/Le temps qui passe II. Un poème musical 1/Les références à l’amour 2/Les références au temps qui passe III. Un poème qui revendique l’éternité de l’amour 1/L’amour figé 2/L’amour éternel 3/Le poète qui se veut éternel
▪ DÉVELOPPEMENT :
I. L’amour qui fuit et le temps qui passe 1/L’amour fuit *Amour comparé à