Le port des gants à usage unique joue un rôle essentiel dans la prévention vis à vis des fluides corporels, c'est un rôle protecteur pour le patient et le soignant. Les précautions dîtes « standard » sont définies pour protéger le personnel soignant et médical face aux risques d'exposition au sang « élargi maintenant aux risques d'exposition au virus », elles s'appliquent au sang et à tous les liquides biologiques, sécrétions et excrétions, à l'exception de la sueur. Il n'y a pas de protocoles à appliquer en cabinet libéral, les soins doivent se dérouler en suivant les règles d'hygiène de base apprises lors de la formation infirmière amenant au diplôme d'Etat.
L’usage des gants doit être conforme aux indications des Précautions « standard ». La pyramide (Annexe II) illustre, à l’aide d’exemples, les situations dans lesquelles l’usage des gants est inopportun et dans lesquelles l’usage de gants de soins et de gants stériles est indiqué. Les gants ne constituent pas une protection absolue contre la contamination des mains, c'est pourquoi le port des gants n'exclut pas le lavage des mains avant la mise et après leur retrait car il reste la meilleure des préventions contre le risque infectieux.
Cependant, ils ne sont utiles que dans le respect de règles strictes de bon usage et doivent êtres choisis en fonction de modalités très précises (Annexe III) et se plier à certaines normes (Annexe IV). Mal utilisés, ils peuvent même être néfastes, notamment pour le malade, l’exposant au risque de transmission croisée. La transmission croisée est le transfert non intentionnel de micro-organismes, de contaminants chimiques ou de corps étrangers d’un produit alimentaire, d’une personne ou d’un objet à un autre produit alimentaire. Cette transmission croisée peut se produire par l’intermédiaire du personnel, de l’eau, d’ustensiles, d’installations, de plans de travail, d’emballages…
Certains actes sont à proscrire quant à la bonne utilisation des gants telles que la