Le portrait ovale
Le narrateur est interne car il parle à la première personne du singulier (authenticité du témoignage). C’est même un narrateur-personnage, qui nous fait découvrir par ses yeux le château, puis la toile fabuleuse.
Personnage et cadre spatiotemporel
On entre in medias res dans cette nouvelle qui nous présente un personnage, qui n’est pas nommé, bourgeois probablement puisqu’il nous indique qu’il est avec son domestique, Pedro. Tout deux sont au milieu des Apennins en pleine nuit, mais on ne connait pas la raison de cette situation. De part l’absence de précisions concernant la date on déduit que la nouvelle se passe a l’époque de parution de celle-ci, c’est-a-dire au milieu du XIXe s. Le narrateur est déjà blessé et pénètre avec son domestique dans un château qui semble abandonné. On découvre alors un domestique dévoué à son maitre puisque c’est lui qui prend la décision de pénétrer de force dans ce bâtiment pour éviter à son maitre blessé de passer la nuit dehors. Ce domestique ne semble n’avoir d'autre utilité que de situer socialement le personnage principale et narrateur. On découvre alors un château sans vie, « mélange de grandeur et de mélancolie » (l.5). On peut remarquer d’ailleurs la personnification du château avec l’expression « fronts sourcilleux » (l.5). C’est une description réaliste, détaillée et précise que nous apporte le narrateur. Le château comporte de nombreux éléments inquiétants tels que l’isolement au milieu des montagnes, abandonné, avec son architecture définit par le narrateur de « bizarre ». De plus, ils s’installent dans une tour à l'écart du château, dans une petite chambre meublée simplement, mais richement décorées : « tapisseries », « trophées héraldiques », « rideaux de velours noir garnis de crépines », « peintures ». L’insistance de la description des tableaux par le narrateur, avec des termes techniques tels que « peintures modernes », « gout arabesque » « pleines de styles » nous indique que celui-ci est