Le pot au lait la fontaine
La fable est un genre qui remonte au – 7ème siècle avant JC. Esope pour les grecs et Phèdre pour les Romains. Souvent considérés comme un genre mineur, c’est La Fontaine qui va lui rendre ces lettres de noblesse et va révolutionner ce genre. En effet il va lui donné la dignité classique et y introduire le vers. La fable sert à enseigner et divertir. Mais La Fontaine n’a pas beaucoup renouvelé les sujets car il s’inspirait d’Esope et d’autres fabulistes indiens. Cette fable raconte l’histoire d’une laitière rêveuse qui va très vite retourné à la réalité. Nous pouvons alors nous demander en quoi ??
Dans un premier temps nous analyserons la structure traditionnelle puis la rêverie de Perrette et enfin l’humour et l’ironie de la fable.
I La structure traditionnelle
II La rêverie de Perrette
III Humour et ironie de la fable
I La structure traditionnelle
La fable se décompose en deux temps : le récit et la morale.
Récit composée en trois petits actes :
-1 à 11 : portrait de Perrette à l’imparfait qui est le temps de la description
Ses pensées ( a partir vers 8)
-12 à 21 : Passage au discours direct qui rend vivant.
Monologue intérieur = pensées de Perrette au style direct (guillemets, proposition incise « disait » ) = vivant.
- 22 à 27 : Retour au récit avec présent de narration pour rendre la chute plus vivante dans ce récit à l’imparfait.
Vers 28 et 29 au passé simple = durative pour immortalisé la chute
II La rêverie de Perrette
Rêverie amorcée au vers 8, lecteur rentre dans pensées par narrateur omnisuant.
Celle-ci est ambitieuse et avisée et fait déjà ces comptes. Rêverie marqué par :
-Passage au style direct
-Par les transformations de la vente du lait « argent, cent œuf, triple couvée » qui donnent naissance aux poulets qui seront revendu pour un cochon puis pour une vache et son veau.
-Par les temps :
Au présent = chose faisable « il m’est facile de… »
Futur = incertain « coutera ».