le pouvoir des fables
1. C'est l'orateur qui prend la parole au début de la fable, car il voit sa patrie en danger. Il s'adresse à sa patrie.
2. Vers 34 à 48 = discours narrativisé. C'est le narrateur qui conte l'histoire.
Vers 48 à 60 : discours direct.
Orateur : Un orateur est un individu qui allie éloquence et charisme afin de tenir un discours. L'orateur, à l'inverse d'un simple discoureur, captera plus facilement l'attention de son auditoire et le fascinera par ses propos grâce à un charme propre. Il est capable d'électriser les foules.
Rhétorique : La rhétorique est l'art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage.
-Discours narrativisé : «Il parla fortement sur le commun salut» = il expliqua au peuple comment sauver la patrie»
«L'orateur recourut / A ces figures violentes […] dit ce qu'il put».
-Discours direct : «Cérès, commença-t-il, faisait voyage un jour / Avec l'hirondelle» : Indices = les guillemets, l'incise «commença-t-il»
2. Quelles signification peut-on donner aux différentes prises de parole de l'orateur ?
L'orateur prend trois fois la parole. Comment s'adresse-t-il à chaque fois au peuple ? Quel effet produisent ses paroles sur le peuple ?
a) L'orateur emploie la force «il parla fortement», un «art tyrannique» (= la violence) mais personne ne l'écoute car dans une République on ne peut forcer le peuple à écouter l'orateur. Présence d'une antithèse à la rime «tyrannique» vs «république»
b) L'orateur emploie les figures de rhétorique. Il emploie la prosopopée : «Il fit parler les morts» et «des figures violentes» : la diérèse (deux voyelles qui se suivent prononcées en deux syllabes.
La fable (ou l'apologue) est efficace auprès du peuple car :
-Elle a le pouvoir de «réveiller» le peuple, de le captiver, d'attirer son attention.
-Elle procure «un plaisir extrême» (= hyperbole)
-Elle est adaptée au destinataire : les Athéniens comme les hommes du XVII ont conservé une âme d'enfant, ils aiment toujours qu'on leur