Le pouvoir politique
I) Pouvoir et domination
A. Une conception relationnelle du pouvoir
Dans notre société se sont les gouvernants qui détiennent le pouvoir, c'est-à-dire les gouvernants : chef de l’Etat, le chef de gouvernement, les membres de l’exécutif… mais les détenteurs du pouvoir ne sont pas forcément ceux qui exercent effectivement le pouvoir.
Les hauts fonctionnaires : fonctionnaire qui, au sein de l’appareil administratif de l’Etat, effectue les tâches de conception et de direction au plus haut niveau. Ils rédigent les textes de loi qui seront votés au parlement.
Dans ce cas le pouvoir est qualifié d’institutionnaliste, sous l’angle d’une substance. Il s’agit alors de décrire et d’analyser les manières par lesquelles le souverain représente, symbolise et exerce le pouvoir.
On peut ici faire référence à l’ouvrage d’Hobbes, Le Léviathan (1651), dans lequel l’auteur part du postulat de l’état de nature. La crainte de la mort et la raison fait voir aux hommes les avantages comparatifs de l'état civil. Le pouvoir s’incarne donc dans la personne du souverain à qui on abandonne une part de ses droits naturels pour pouvoir bénéficier de sa protection. Ils se soumettent donc au pouvoir absolu du souverain, c’est la théorie de l’absolutisme intégral. De ce fait les hommes qui forment cette société civile sont tous également assujettis au pouvoir d’un souverain. En détenant l’ensemble du pouvoir, selon Hobbes, il détient le monopole de la violence. D’où la nécessité de l’existence d’un Etat de nature.
En sociologie c’est une conception dite relationnelle du pouvoir qui est privilégiée. Le pouvoir est conçu comme une relation entre des individus ou des groupes. La sociologie s’est donc attachée à saisir les sources du pouvoir à partir des interdépendances et des différenciations sociales existant dans une société donnée.
On peut parler du courant dit fonctionnaliste qui s’attache à préparer des