Le prince de machiavel

1983 mots 8 pages
Comment prendre le pouvoir et le conserver ? Telle est pour Machiavel, la grande question politique, c’est-à-dire celle de la stabilité de l’Etat.

Il nous signale, au début de cette extrait de texte, qu’il y a deux manières de mener ce combat politique, l’une par les lois, l’autre par la force : la première est propre aux hommes, la seconde est propre aux bêtes ; mais comme la première bien souvent ne suffit pas, il faut recourir à la seconde. L’homme, étant un être représentatif de l’espèce vivante la plus évoluée, possède l’aptitude à respecter un ordre légal et à avoir des sentiments moraux, tandis que la bête est un être passionnel qui n’obéit qu’a la force et a son instinct. Machiavel pense donc que pour gouverner il faut donc « savoir bien user de la bête et de l’homme » (ligne 1). En effet, il nous précise à l’aide d’une métaphore ce qu’est « user de la bête ». Par le mot « bête » il entend un être hybride, qui est de se montrer tantôt lion, tantôt renard, faire usage tantôt de la force, tantôt de la ruse. Puisque le lion symbolise la force brutale et le renard représente l’intelligence et la ruse. Car comme Machiavel l’explique aux lignes 3 et 4, par cette représentation imagée, il nous suggère que le Prince, outre la nécessité d’avoir de bonnes armes, doit savoir ruser.

Tout d’abord, Machiavel est amené a condamner toute politique fondées sur un projet moral. Il ne dit pas que les gouvernants doivent faire le mal, mentir, opprimer etc.… mais que dans leurs jugements et leurs actes, ils ne doivent pas tenir compte de convictions morales. En effet à la ligne 8, Machiavel part du principe que « les hommes sont méchants » ils sont donc incapables de tenir parole, par conséquent le Prince peut donc, en faire autant puisque les hommes sont mauvais. Que vaut moralement cet argument ? On voit là, l'amoralisme du prince: il n'est pas à proprement parler immoral, mais il est au-dessus de la morale. La morale ordinaire ne vaut pas pour lui. Le devoir du

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