Le principe d'integration

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Le principe d’intégration :

C. Les mécanismes de coordination
Pour Mintzberg, les mécanismes de coordination sont l'élément fondamental qui maintient ensemble les parties de l'organisation. A partir du moment où le travail est divisé, et réparti entre plusieurs personnes ou services, il devient nécessaire de mettre en œuvre des mécanismes de coordination afin d'éviter de graves dysfonctionnements de l'organisation. Cinq mécanismes de coordination paraissent suffisants pour expliquer les moyens par lesquels les organisations coordonnent leur travail.

1. L'ajustement mutuel
On organise la coordination du travail par une communication informelle. C'est une discussion entre individus. Ce système convient pour un petit nombre de personnes ou des situations très complexes (quand l'ignorance des individus est très grande), il faut qu'il n'y ait pas de hiérarchie entre les personnes, chacun apporte ses compétences.

2. La supervision directe
Il y a une personne, le chef, qui est investi d'une responsabilité du travail d'autres personnes (subordonnés). Ce sont des relations inégalitaires, les individus n'ont pas le même pouvoir. On voit apparaître avec ce mécanisme la structure hiérarchique et les problèmes idéologiques. Quand la structure grandit en symbiose avec l’organisation, apparaît la nécessité de faire faire (la délégation) donc de contrôler le travail des autres.

3. La standardisation
La coordination se fait au niveau de la conception du travail (elle est incorporée dans un programme). Chaque individu sait ce que l'on attend de lui (les employés d’une compagnie de transport telle que la SNCF, savent précisément ce qu’ils ont à faire). Il s'agit donc de prévoir de façon précise le descriptif des tâches avant leur exécution. On peut décomposer cette standardisation en trois types :

a. La standardisation des procédés
Les différentes tâches qui doivent être exécutées, sont standardisées et programmées. Exemple du montage à la chaîne (fordisme). Un

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