Le problème socrate - nieztsche
Nietzsche blâme tout d’abord le fondement de la philosophie de Socrate qu’il considère comme faux. Puis, il explique que cela concerne toute doctrine quelle qu’elle soit : vouloir lutter contre la décadence est une autre expression de décadence. Ensuite, il introduit la notion d’instinct où il considère tout ce qui est en dépourvu comme quelque chose qui relève de la maladie. Pour terminer, il finit par conclure que lutter contre les instincts n’est qu’un signe de décadence.
Pour commencer, Nietzche remet en cause la philosophie de Socrate qui s’appuie sur la rationalité, ensemble de règles permettant de bien penser et de trouver la vérité. Selon lui, nous devons suivre tout caractère rationnel, c’est-à-dire tout ce qui est fondé sur la raison. Il s’agit d’être opposé aux vices. Il est donc logique de penser qu’en basant nos actes sur la raison, nous devenons sages. Cela explique l’attirance de la société pour la doctrine de Socrate. Il faut lutter par la raison et la morale, pour guérir de nos vices en quelques sortes : « il [Socrate] semblait être un médecin, un sauveur ». Cependant, les fondements de cette théorie ne sont-ils pas erronés ? Tout d’abord, qu’est-ce qu’un vice ? Ce n’est pas un acte en contradiction avec la société mais avec nous-mêmes. En effet, un vice n’est défini que par notre personne et non par autrui. C’est une décision, un jugement de valeur sur ce que l’on considère de vicieux. Mais alors, comment peut-on définir la raison ?
De même, la raison