Le procès, l'étranger, a.camus
L' Étranger – le procès
Au cours du réquisitoire le procureur à accusé Meursault d'avoir prémédité son acte après avoir moralement tué sa mère. Le procureur a assimilé son crime à un parricide jugé le lendemain. C'est au tour de l' avocat de commencer sa plaidoirie. Meursault écoute en spectateur le portrait brossé de lui. En quoi la distance ironique du narrateur fait elle apparaître l'absurdité du cérémonial et transforme-t'-elle son conte rendu en parodie de chronique judiciaire ?
I. Meursault spectateur
A/ La perception de Meursault est inappropriée la distance :
● il assiste à son procès comme un spectateur, un étranger
● gradation de la mise en distance : «m'écarter» → «réduire à 0» → «se substituer à moi» : il va jusqu'à être remplacé par quelqu'un d'autre
● la distanciation à un effet ironique car l'avocat parle aux nom de M mais n'est pas M : procédé qui dénonce le ridicule de la situation
● presque comique de situation un regard qui s'attarde sur des détails (alors que sa vie est en jeu)
● détails des objets et des couleurs : perception presque enfantine
● les jurés sont vu au travers d'un jeu mécanisé : «dans le même sens» = presque des automates B/ Le sentiment d'ennui il assiste à son procès comme s'il n'était pas concerné : il est ennuyé mais n'éprouve en aucun cas d'inquiétudes l'utilisation d'imparfait de durée (l 1) et de «jamais finir» (l 2) renforce l'impression de durée « à un moment donné CEPENDANT » insiste sur le fait qu'il n'écoutait pas avant passé composé comme toile de fond : temps isolant répétitions de «de toutes» : impression que les phrases s'étirent + rythme lent et lourd «comme» : comparaison finale : «INCOLORE» : sans particularité, ennuyeuse
C/ Meursault critique
( il se livre à des considérations esthétiques) M garde la distance à l'égard de ce spectacle : objectivité qui convient à la critique il juge des prestation des