Résumé Outre Une appartenance à l’idéologie anti-fonctionnaliste, le projet urbain exprime une volonté de se dédouaner face aux échecs de l’urbanisme et de la planification des décennies passées perceptibles dans le comportement des habitants, dans leur état de santé psychologique et physique généré par un stress qui perdure. L’ordre social est en étroite relation avec l’ordre spatial. Les liens sociaux, la vie collective et la citoyenneté dans les différentes sociétés, se déploient dans les espaces publics (voies, places, jardins et tous les lieux urbains accessibles sans bourse délier.)
Le renouveau de l'espace public générateur d'une vie urbaine significative, est "la substance" du projet urbain. Il illustre une pédagogie de la croissance des fondations porteuses d'innovations sociétaires. Il est un monde sensible par l'usage qu'on en a, car il ne s'agit pas seulement d'une réceptivité esthétique mais bien d'une pratique sensible.
Ce thème récurrent a émergé du besoin d’une réflexion plus pesée, plus pragmatique sur les grands équilibres de la ville, les procédures d’aménagement et la planification des investissements en rapport avec une qualité urbaine, l'avant-garde d'un développement durable sous-jacent d'un état de santé performant de ses habitants.

Mots clés : Le projet urbain, l’espace public, la santé, le développement durable, la qualité urbaine. Introduction : Le projet urbain et la santé
La santé de l’être humain dépend en général en grande partie des effets du milieu ambiant. Elle est "un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité". La santé mentale est beaucoup plus difficile à appréhender. Simple composante ou au contraire clef de voûte de la santé, elle est sans doute, paradoxalement, les deux à la fois. En parallèle sa dimension existentielle est liée à la présence de relations réciproques harmonieuses entre l'individu et la société