Le protectionnisme dans le secteur de l’automobile au vietnam
De puis une dizaine d’année, le Vietnam a mise en œuvre une stratégie globale de développement de l’industrie automobile, et a obtenu un certain résultat remarquable dans ce domaine. Or le pays n'arrive toujours pas à créer une vraie industrie automobile permettant ainsi de répondre aux besoins de la population et aux souhaits des dirigeants. Dans ce contexte, certaines personnes pensent à recourir aux mesures de protectionnisme dans ce secteur, d’autres à les remettre en cause. Du point de vue personnel, je suis tout à fait contre le protectionnisme pour les raisons suivantes:
Premièrement, au niveau mondial, les mesures protectionnistes dans l’industrie de l’automobile sont toujours contestées, notamment dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dont le Vietnam est déjà devenu membre officiel. Certes, dans la situation de la crise, et étant donné l’importance de l’industrie automobile sur la performance économique nationale et la concentration géographique d’effectifs, chaque pays a raison de mener certaines mesures pour protéger son propre industrie, comme le cas de la France durant la récente crise en 2008. Pourtant ces mesures ne sont pas à l’encontre de critères de l’OMC et sont qualifiées de mesures acceptables, par exemple: des actions de stimulation des ventes automobiles et des mesures de soutien direct au secteur. À cela s’ajoutent d’autres mesures nouvelles, le plus souvent temporaires: crédits bonifiés, primes versées en cas de remplacement d’un véhicule ancien par un véhicule neuf, prêts, garanties d’emprunt ou aides financières aux entreprises en difficulté. En échange, les autorités ont parfois exigé des constructeurs d’automobile qu’ils fabriquent des véhicules affichant un bon rendement énergétique… Tel est le cas que le Vietnam peut pourrait suivre pour protéger sa jeune industrie d’automobile au lieu de s’attacher aux mesures protectionnistes.
Deuxièmement, au