L'Europe avait mis au premier plan ces dernières années sa volonté d'augmenter le budget de la politique régionale, ou plus communément appelée, la politique de cohésion. Au centre des ces priorités se trouvaient l'aide au rattrapage des régions qui ont un PIB par habitant inférieur à 75% (c'est-à-dire en majorité les PECO, le Portugal et la Grèce), la mise en place de zones transfrontalières etc. Son avenir donc et sa capacité à favoriser la reprise, la croissance et l'emploi s'en trouvent remis en cause, dans la mesure où il semble qu'il y ait eu des mouvements de renationalisation ces derniers mois. Ajouté à cela, les gouvernements européens sont parvenus avec difficultés à s'accorder sur un plan de sauvetage des secteurs bancaires nationaux.

1. Le supposé retour du protectionnisme

2. Le protectionnisme au niveau européen

3. Un certain protectionnisme peut être positif au niveau européen
Extrait du document:
Les exemples dans l'Union Européenne durant les mois passés ne manquent pas. Le plan de relance du secteur automobile en France d'un équivalent de 3920 millions respectivement pour Renault et Citroën a été approuvé, provoquant la foudre des pays de l'Est. Les Pays-Bas ont lancé quant à eux un message visant à appeler ses compatriotes à passer leurs vacances aux Pays-Bas pour contribuer à la relance du pays, appelant cette mesure non du protectionnisme mais du « patriotisme ». Il en de même pour l'Espagne qui a adopté le même message. Au-delà des gouvernements, l'attitude protectionniste vient parfois des citoyens même. Par exemple, une étude du cabinet Oto Research menée en février en France à montré que 40% des Français affirmaient être prêts à payer plus cher pour acheter français, que 4% étaient favorables aux marques françaises car ils considéraient qu'à 68% cela aide l'économie et l'emploi.
Echantillon de sources utilisées:
L'Europe, toujours en ordre dispersé, Jacques Le Cacheux (directeur du département des Etudes de l'OFCE),