Lula, un chef d’Etat altermondialiste ? Introduction Elu en 2002 avec 65% des voix. 1er Président de gauche du Brésil. Promet alors « la fin de tout ce qui a été vu en termes de politique ». Suscite des espoirs chez ceux qui voient en lui un leader planétaire de l’altermondialisme. Mais 3 ans après sa réélection, bilan mitigé, tant au niveau national qu’international. Un leader progressiste peu ordinaire *De par son parcours* : de l’enfant pauvre du Nordeste au leader du PT Originaire du Nordeste, région la plus pauvre du Brésil. Quitte l’école à 10 ans pour travailler. Exploite cette image de modèle d’ascension sociale. *De par sa politique interne*, empreinte des idéaux altermondialistes de justice sociale et de développement Chantre de la démocratie participative : invité au Forum social de Porto Alegre en 2003. Lance en 2004 le plan " Le Brésil pour tous ": Forums sociaux réunissant près de 2000 organisations sociales. *De par sa politique extérieure*, *marquée par la volonté* d’un « nouvel ordre mondial » Sur le plan national Abandonne le discours révolutionnaire suite à ses 3 défaites aux présidentielles. Choisit un colistier du Parti libéral et reçoit le soutien du grand groupe financier Rede Globo. Déclare ne pas être de gauche en 2006. Scandale de corruption en 2005 éclabousse le gouvernement et le PT. Sur le plan régional et mondial Pays d’Amérique du Sud dénoncent une volonté brésilienne d’hégémonie dans la région (contre l’obtention d’un siège pour le Brésil au conseil de sécurité de l’ONU et ont refusé leur soutien aux candidats brésiliens à la direction de la Banque Interaméricaine de Développement). Allié privilégié de Washington en Amérique du Sud. Partenariats économiques (notamment dans le domaine des biocarburants). Ne remet pas en cause les organisations monétaires dénoncées