Le psychedelisme
À la charnière des années 60 / 70, l'Amérique connaît un mouvement de révolte de la génération née après-guerre, les "baby-boomers". Ils remettent en cause un système, des valeurs traditionnelles dans lesquels ils ne se retrouvent pas et bien plus encore qu'en Europe, leur révolte est radicale et flamboyante. C'est en fait un melange de mouvements divers, issus de la lutte contre l'apartheid et de la "beat" génération. Sur la côte ouest, ce sont les "flowers people" portés par la musique et les fumées de la marijuana, qui créent l'affiche psychédélique. Partout en Amérique une génération entière se soulève pour réclamer avec la libération sexuelle, un monde différent.
Le Psychédélisme est un mouvement de la contre-culture, il consiste a retranscrire de façon consciente les perceptions sensorielles distordues créées par l’ingestion de drogues hallucinogènes telle que le LSD. Il se centre donc principalement sur le visuel et le sonore.
Tres souvent associé au mouvement hippie californien, en effet il en représente un aspect important mais il dépasse ces limites puisqu’il apparaît aussi en Europe, en Grande-Bretagne, au Japon voire au Brésil. Il est bien sur aussi en grande partie lié à la culture Rock de l’époque.
Le mouvement commence à apparaître à partir de 1966 quand l’usage du LSD, recommandé, se répand chez les jeunes qui sont en plus grand nombre et surtout plus ouvert à la découverte que la génération précédente. Ce développement se produit malgré l’interdiction de la consommation du LSD aux USA en 1965 (et en Angleterre en 1966).
Il atteint son sommet de 1967 à 1969 mais continuera d’influencer la culture populaire jusqu'à l’arrivée en 1976 du mouvement Punk. L'art psychédélique était le composant visuel de la musique psychédélique (Jimi Hendrix, Grateful Dead et Pink Floyd) en particulier à travers les affiches de concerts ou les couvertures d'albums de designers ( Wes Wilson, Victor Moscoso, Rick Griffin et