Le psychologue face au signalement
L'article que nous avons sélectionné, extrait de la revue « enfances et psy », s'intitule « Mouvements affectifs et signalement ».
La revue « enfances et psy » s'intéresse à tous les âges de l'enfance, depuis le désir d'enfant jusqu'à la fin de l'adolescence en se centrant sur la dimension psychique. Elle a été créée par quatre pédopsychiatres afin que les différents professionnels puissent partager leurs savoirs et leurs réflexions, échanger les informations, expliquer leurs pratiques, voire en débattre. Composée d'une équipe pluridisciplinaire (un psychologue, une juge aux affaires familiales, une pédiatre, une psychomotricienne, une puéricultrice, une conseillère d'orientation- psychologue et des psychiatres), elle s'articule autour de problématiques scolaires, judiciaires, sociales, et pédiatriques.
Jean-Louis Le Run, rédacteur en chef de la revue, est également l'auteur de l'article que nous allons présenter. Il est pédopsychiatre praticien hospitalier, chef de service premier secteur de psychiatrie infanto-juvénile de Paris, membre de la SFPEA (Société Française de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent).
Publié en 2003, « Mouvements affectifs et signalement », pose la question du secret professionnel, du ressenti et des représentations du psychologue signaleur face à un cas de maltraitance. Dans une telle situation, selon le vécu personnel du professionnel et les affects suscités, la réaction du psychologue peut être de deux ordres : passive ou active.
Dans une première partie nous évoquerons l'information préoccupante et le signalement du point de vue de la loi. Dans une seconde partie nous nous intéresserons à l'impact du signalement sur le psychologue signaleur. Puis, nous aborderons le signalement en tant qu'acte institutionnel et la nécessité d'un travail en concertation pluridisciplinaire. Nous exposerons ensuite les différentes conséquences administratives et/ou judiciaires du signalement. Enfin, notre réflexion se centrera