Le père goriot de "au-dessus de ce troisième étage..." jusqu'à "...drames continus."
Puis ils deviennent des adultes "mûrs" et sont "dans la force de l'âge". La vieillesse n'est pas encore un concept qui s'applique à leur vie; elle est devenue l'affaire de leurs parents. Ils sont amenés par ceux-ci à en prendre conscience de façon plus aiguë, mais ça reste l'affaire des autres. Ils voient cette vulnérabilité du haut de leur "force de l'âge".
Et plus les années s'additionnent, plus il devient difficile de ne pas être concerné. On a beau s'occuper à autre chose et s'efforcer de continuer sa vie de la même façon, l'âge nous rattrape inexorablement.
C'est d'abord la force de nos muscles et notre endurance qui nous désertent dans des situations de plus en plus nombreuses et nous forcent à nous rendre à l'évidence. Les rides et les cheveux blancs se multiplient et nous renvoient une image moins familière. La jeunesse nous quitte.
Puis, c'est notre environnement humain qui nous rappelle l'écoulement du temps. Nos parents meurent, les enfants nous quittent, certains collègues prennent leur retraite. Et de plus en plus souvent, les plus jeunes nous traitent avec un respect qui nous garde à distance. Il n'est plus possible de fermer les yeux: la vieillesse nous guette au prochain tournant.
Ce virage est difficile. La plupart des gens voudraient nier cette réalité devenue évidente et continuer leur vie comme avant. On se surprend à imaginer revenir en arrière, à songer à ce qu'on ferait d'une nouvelle vie. C'est presque comme si la suite de la vie n'avait aucune