Le père goriot
INTRODUCTION
Onze textes d’auteurs du XIXe et XXe siècle sont présentés dans ce corpus. Certains de ces auteurs appartiennent au genre littéraire du réalisme notamment représenté par Maupassant ici. D’autres sont plus contemporains et appartiennent à notre époque (C. Bobin, M. Tournier…).
Les textes tournent autour d’un même sujet, qui se résumerait par « Pourquoi écrire, qu’est-ce qu’écrire ? ».
DEVELOPPEMENT
Chacun de ces écrivains à une notion différente de l’écriture.
Certains disent qu’écrire est une chose qui se réfère à la réalité. En effet Maupassant écrit « A force d’avoir vu et médité, il [le romancier] regarde l’univers, les choses, les faits et les hommes d’une certaine façon qui lui est propre et qui résulte de l’ensemble de ses observations réfléchies. »
Christian Bobin, lui, nous compare l’action d’écrire au fait d’être parent, « Parents qui mendient à leurs enfants une force pour vivre. Ecrivains qui réclament à voix d’encre le baiser d’une lumière. », Il précise notamment que l’écriture sert à combler un vide, celui de l’amour par exemple.
Quant à Claude Roy, il qualifie l’écrivain comme quelqu’un d’engagé, le livre est un outil pour dénoncer les injustices, des faits réels : « une grande littérature qui est une littérature de dénonciation des abus, des injustices… ».
Pour d’autres le fait d’écrire correspond à tout autre chose.
Par exemple Michel Tournier qualifie l’objet-livre comme « une nuée d’oiseaux de papier, des vampires secs, assoiffés de sang, qui se répandent au hasard en quête de lecteur. ». Un objet donc fantastique ayant pour but de faire fonctionner l’imagination des lecteurs.
Alphonse de Lamartine considère l’écriture comme un geste spontané, presque irréfléchi. « je dessine (…) ; le mouvement de la pensée s’arrête, (…), les sentiments s’accumulent, ils demandent à s’écouler sous une forme ou sous une autre ; je me dis « Ecrivons ». »
Pierre Lhoste et Henri Michaux comparent le fait d’écrire à un autre art, la