Le Père Goriot

La date :

Le roman a été composé en 1834 et publié en 1835.
L’action se passe à Paris sous la Restauration en 1819 et jusqu’à la mort du père Goriot en 1820 au cimetière.
Le lecteur voit ce qui triomphe en 1830 : le règne de l’argent.

Point de vue de l’auteur :

Le roman est écrit du point de vue d’un narrateur omniscient, qui délègue souvent son point de vue à Rastignac, par qui nous voyons les autres.

Personnages de la maison Vauquer :

Mlle Michenneau et M. Poiret
Victorine Taillefer, jeune fille déshéritée par son père
Eugène de Rastignac, étudiant noble mais pauvre, venu faire son droit et chercher gloire et pouvoir
Le mystérieux M. Vautrin, une force de la nature
Le père Goriot, vieux et pitoyable locataire, qui semble secourir financièrement des jeunes femmes

Le comportement de ces deux derniers pensionnaires intrigue Eugène.

Phrase clé du roman :

« Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses : « A nous deux maintenant ! »
Et pour premier acte du défi qu’il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen » (p.308).

Composition du roman :

▪ Premier chapitre : « une pension bourgeoise »

Rastignac apprend la vérité sur le père Goriot. Cet ancien vermicellier est méprisé par ses filles, auxquelles il a consacré tout son amour et sa fortune. Il se ruine pour les caprices d’Anastasie (la comtesse de Restaud) et de Delphine (épouse de banquier baron de Nucingen).
Pour faire son entrée dans le monde, Eugène demande de l’argent à sa famille.

▪ Deuxième chapitre : « L’Entrée dans le monde »

Vautrin engage Eugène à courtiser Victorine et lui fait miroiter l’héritage qu’elle pourrait recueillir. Encouragé par le père Goriot, le jeune homme choisit de conquérir Delphine, dont il fait connaissance grâce à Mme de Beauséant, qui lui avait appris comment se comporter avec les femmes.
Il se rend chez Mme de