Le racisme, encore présent
Les thèses racialistes, qui tentaient de fonder sur l'autorité de la science l'idéologie raciste, ont été développées en France dès le milieu du XIXe siècle, avec l' Essai sur l'inégalité des races humaines du comte de Gobineau, qui eut une influence importante par la suite. Ce courant a été perpétué par Georges Vacher de Lapouge à la fin du xixe siècle, Jules Soury ou encore George Montandon et René Martial, auteur des Traits de l'immigration et de la greffe inter-raciale (1931), lors des années 1930.
L'Antisémitisme en France est généralement distingué du racisme. Il a été particulièrement fort lors de l'affaire Dreyfus à la fin du XIXe siècle, puis lors des années 1930 et sous Vichy.
STATISTIQUE : D'après les renseignements généraux, il y a eu 1 513 faits racistes et antisémites déclarés, dont 361 violents en France en 2004. Ils étaient 833 en 2003 et 1313 en 2002. Les faits antisémites sont les plus nombreux (950 en 2004) dont 199 actes violents. La région parisienne est la plus affectée. Les actes antimaghrébins ont connu une forte augmentation en 2004 (563 faits parmi lesquels 162 violents). Les profanations de cimetières et les atteintes aux mosquées se sont multipliées7.
Pour sa part, la Commission nationale consultative des droits de l’homme dresse pour l’année 2007 un tableau des manifestations de racisme, antisémitisme et xénophobie. La diminution des actes racistes et antisémites constatée en 2005 et 2006 semble se poursuivre, ces derniers sont en outre