Le radeau de la méduse - théodore géricault
Il à était influencé par Antoine-Jean Gros et il influença Eugène Delacroix. De 1808 à 1812 environ, après ses études au lycée Impérial (Louis-le-Grand), s'étend une période de formation d'abord dans l'atelier du peintre Carle Vernet réputé pour ses études de chevaux, il étudie ensuite avec Pierre-Narcisse Guérin qui l'initie aux principes, à la technique de David et reconnaît son originalité. Le programme de travail de Géricault à cette époque permet en grande partie de comprendre son évolution : études d'après l'antique, la nature et les maîtres. Il fréquente surtout avec assiduité le Louvre, où la collection Borghèse est entrée en 1808, exécute de nombreuses copies (32, selon Clément) d'après les peintres les plus divers (Titien, Rubens, Caravage, Jouvenet, Van Dyck, Prud'hon, S. Rosa). Avant de s'inscrire le 5 février 1811 à l'École des Beaux-Arts de Paris.
Après ces trois années de travail intense et solitaire, les études de chevaux (à Versailles) et les thèmes militaires, reflets directs des événements, vont principalement occuper l'artiste jusqu'en 1816. L'Officier de chasseurs à cheval chargeant (Louvre, esquisses au musée de Rouen et au Louvre), exposé au Salon de 1812, est le premier tableau qui signale Géricault à l'attention de ses contemporains. D'un format monumental pour une seule figure, parti exceptionnel en son temps, il doit à Rubens certains effets techniques, à Gros la position même du cheval, mais révèle un sens affirmé du relief plastique et un pinceau inventif dans le maniement de la pâte. Deux ans plus tard, le «Cuirassier blessé quittant le champ de bataille» (Louvre; esquisse au Louvre Ayant échoué au grand prix de Rome, il décide en 1816 de partir pour l'Italie ou il est impressionné par les peintres de la Renaissance italienne en particulier Michel Ange ainsi que par