Chapitre 3 : Le radicalisme ou la fin du parti pivot ?

Le parti radical est aujourd’hui une force politique marginale.
Son ancêtre : Le parti républicain radicale et socialiste était considéré comme le 1er gd parti politique moderne, crée en 1901, il était sous la 3ème et 4ème Rep un parti très influent. Le radicalisme a longtemps été un progrès avec la reconnaissance des mérites individuelles, l’égalité des chances qui est supposer garantir l’instruction publique.
Laïcité et défense de la petite propriété ont pdt longtemps constitués le ciment idéologique du radicalisme. Trajectoire historique assez singulière : à mesure que la Rep s’affirmait, que le programme républicain s’imposait, ce radicalisme a décliné. Alors même que c’est un parti identifier à la Rep mais il a perdu sa raison d’être avec la Rep qui s’affirme. Ce parti maitrise le jeu parlementaire et lui a permis de rester longtemps très influent L’évolution du radicalisme traduit de manière plus général une tendance plus française qui voit de manière régulière des partis qui sont nés à gauche de l’échiquier politique se déporter à droite = le sinistrisme. Faire l’histoire du radicalisme c’est aussi faire l’histoire de sa dé radicalisation.

I. le parti radical et les débuts de la IIIème République

1) le radicalise avant le parti radical
Le terme radical a une origine anglaise et désigne au long du 19ème siècle le courant des défenseurs des institutions républicaines, le radicalisme était associé aux partisans de l’héritage de la Rev Française. A ces débuts le radicalisme s’inscrit à gauche voir extrême gauche. On date cette importation au moment où la France a accompli sa rev industrielle (1830-1848). Ce courant va se structurer au début de la IIIème Rep avec Léon Gambetta qui va faire le « discours de Belleville » (1969). Ce discours contient l’attachement à la Rep et les libertés de la presse et d’association. L’anticléricalisme et la laïcité constituent le 2ème pôle idéologique défendu par les