Le rap
Aux premières heures les MC, (masters of ceremony, maîtres de cérémonie) servaient juste à soutenir les DJ, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing.
Etymologie
Le rap est interprété comme le rétroacronyme des expressions anglaises rhythm and poetry ou rock against police (dû à une rébellion de jeunes des années 1980 contre la police). Ou encore comme une utilisation du verbe anglais "to rap" signifiant "parler sèchement".
Les thèmes
Le rap comme le reste de la culture hip-hop cumule un aspect festif, hédoniste et un aspect contestataire. Les thèmes abordés varient selon les genres et ont évolué selon les époques. Comme la soul et le funk dont ils s'inspirent, les textes traitent des sujets communs à toute la musique populaire occidentale c’est-à-dire la vie quotidienne, l'amour ou le sexe.
De nombreux groupes de rap ont également des textes à vocation contestataire ou politique qui les rapprochent du punk et de la poésie de la beat generation. On peut citer le groupe américain Public Enemy ou le groupe français Assassin.
La première chanson de ce genre est The Message écrite par Melle Mel et chanté par Grandmaster Flash.[Quand ?] Ces textes, parfois très virulents contre les symboles du pouvoir, la police ou la justice ont stigmatisé le rap pour une partie de la population. Pour David O'Neill, le succès de The Message a favorisé en France une conception très politisée du rap contrairement à des racines américaines plus hédonistes .[1] Les critiques violentes sont en fait assez minoritaires et l'aspect contestataire se limite le plus souvent à une dénonciation qui passe par les descriptions des problèmes sociaux tels que le racisme, la pauvreté, le chômage, l'exclusion. En réaction contre la dramatisation de certains paroliers, des rappeurs abordent la vie quotidienne des quartiers populaires d'un point de vue positif.