Entre rêve et réalité

Le conte et les éléments fantastiques permettent à ce roman de s’éloigner du contexte historique et de se rapprocher du conte.

Quelques éléments fantastiques généraux

Tout d’abord, les personnages sont comparés à des animaux ou à des figures légendaires. Par exemple, L’Anderer est un magicien, Fédorine est une sorcière,…
Il y a aussi Brodeck et Fédorine qui parle « une langue magique le Tibershoï » que les humains ne peuvent pas comprendre (p.155).
Comme dans les contes traditionnels, on ne sait pas l’âge des personnages et d’où ils viennent.
La Lingen est un rocher en forme de table sur lequel des fées des bois danseraient et chanteraient à la nuit tombée. C’est un endroit magique.
La disparition du village est digne d’un conte. Après le départ de Brodeck, le village disparaît comme si il n’avait jamais existé. On peut supposer qu’il l’efface dans son esprit mais qu’en réalité il est toujours là ou encore qu’il n’est plus là car Brodeck continue sa route en laissant son passé derrière lui.

Il y a un conte et deux chansons qui sont en italique dans ce roman et ils font penser à des contes.
Bilissi le pauvre tailleur est la première histoire fantastique qui apparaît dans ce livre. Elle y est deux fois pour peut-être souligner l’importance qu’elle a dans ce roman. Dans le premier chapitre, c’est Fédorine qui cite le début de l’histoire. À la fin du livre, on a Bilissi le pauvre tailleur en entier qui est racontée par Brodeck.
La complainte de Johanni (p.127) est une chanson d’amour et de mort qui parle d’une jeune fille qui se suicide dans la Staubi car elle ne supporte pas voir l’homme qu’elle aime avec une autre femme. Cette légende est écrite poétiquement et elle donne une image négative à la rivière.
Emélia murmure souvent les paroles d’une chanson qui ressemble à un conte (p.203) C’est l’histoire d’un prince qui est parti loin de sa belle et cette dernière espère qu’il reviendra un jour. Brodeck peut être comparé au