Le rapport les citoyens et la politique
Aujourd’hui on évoque une crise de la représentation politique.
Cette « crise » fonctionne comme une grille explicative, comme un instrument d’analyse.
On se pose trois questions :
⇨ la question de confiance des individus dans le fonctionnement du régime.
⇨ Le jugement de l’appréciation du personnel politique
⇨ Les pratiques politiques effectives.
On observe que les personnes interrogées ont de moins en moins confiance dans les institutions, et sont de moins en moins satisfaits. De plus, ils se sentent de moins en moins bien représentés par les personnalités politiques.
Les personnalités politiques s’occupent peu des préoccupations quotidiennes, certains pensent qu’ils sont corrompus.
Tous ces indicateurs vont dans le sens d’une crise avérée.
Politisation : l’intérêt accordé aux actes de production du champ politique. Il n’y a pas de baisse de politisation. L’intérêt est stable, mais les citoyens sont de moins en moins satisfaits.
Abstention : l’un des applicateurs favoris des crises de représentations.
L’abstention est convoquée comme un indice d’un mal-être politique. Mais c’est un phénomène très complexe à mesurer.
MUXUEL : « l’abstentionnisme est un véritable puzzle »
Il y a une interprétation politique est l’idée selon laquelle les abstenants ont émis un message de sanctions
Pb. : on ne peut pas les mesurer. Mais on tente de donner un sens avec cette interprétation politique
Ces questions oublient que l’abstention n’est pas seulement un acte protestataire mais c’est avant tout un acte social.
DORMAGEN : cité des cosmonautes
Abstention est un phénomène social. Il faut le rapporter aux faits sociologiques. Certaines personnes se retirent de la politique par manque d’intégration sociale et manque de compétences politiques.
L’abstentionnisme est dépourvu du message politique
Ces deux interprétations sont valables mais celle sociologique prime.
Abstention politique est mesurée