le rapport économique annuel
Le Rapport économique annuel sur l'Afrique qui vient d’être publié par les nations unies insiste sur la nécessité de promouvoir une politique industrielle dynamique pour le continent. Dans sa présentation, le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Carlos Lopes, a déclaré que pour éviter les erreurs du passé, les institutions de politique industrielle doivent se développer à des rythmes compatibles avec leurs capacités de base, leur financement et le soutien politique. Tout en soulignant que la récente performance économique impressionnante de l'Afrique s'est poursuivie en dépit du ralentissement de l'activité économique mondiale. l’Afrique du Nord a été l’une des régions à faible croissance en 2013 à cause entre autres d’un solde plus long que prévu du printemps arabe. La région n’a enregistré que 2,3% de croissance en 2013 contre 7% en 2012. La Mauritanie a réalisé une croissance de 6,7%, ce qui reflète, lit-on dans le rapport, l’accroissement des investissements dans les secteurs pétroliers et miniers et l’appui des donateurs. Le Maroc qui est passé de 2,7% en 2012 à 4,7% en 2013 est, à l’instar du Nigeria, tiré par une forte demande intérieure qui est un signe du développement des classes moyennes et de la transition économique. Le Secrétaire exécutif de la CEA fait valoir que la croissance n'est toujours pas inclusive et que la transformation structurelle sur le continent demeure limitée. L'expansion en Afrique, tirée par les produits de base et l'investissement, n'a pas permis de créer les emplois nécessaires pour absorber la population croissante de jeunes et, du fait de cette trajectoire de croissance, le continent demeure vulnérable aux prix extérieurs des produits de base, aux chocs sur le demande et à des faiblesse internes.
Selon ce rapport, l’Afrique est en croissance. Celle-ci reste