1) Au XXème siècle, l’éco-monde se repose sur les USA, un pays où la croissance est en pleine abondance. En effet, il s’agit d’un pays qui, dès ses débuts dans le milieu de l’industrialisation, a su prendre le pas : ayant reçu les capitaux et machines nécessaires de la part du Royaume-Uni, il dépassa ce-dernier (entre 1870-1880) et prit la place de leader industriel. Par ailleurs, la Première Guerre Mondiale leur a été également propice pour accroitre leur puissance aux dépens d’une Europe affaiblie. Malgré la crise de 1929, les USA ont su imposé leur puissance financière en obtenant une productivité dominante grâce au fordisme (innovation issue du taylorisme). Ainsi, on considère en 1945 les USA comme étant le précurseur économique mondial.
Durant l’ère de la suprématie économique, les USA joue un rôle important dans la reconstruction d’une Europe ravagée par la Seconde Guerre Mondiale. Leur richesse va doubler pendant cette guerre, ce qui va leur permettre de faire du dollar leur nouvelle monnaie internationale (grâce aux accords de Bretton Woods) et d’établir le Plan Marshall en aide aux européens. D’autre part, les USA sont entourés de pays avec lesquels ils s’organisent pour entretenir des échanges commerciaux importants et ainsi obtenir des fournisseurs compétents : par exemple, le Canada qui lui fournit les matières premières ou encore l’Amérique du Sud qui lui fournit les produits agricoles. On appelle cette relation l’éco-monde continentale et transatlantique.
Cependant, au début du XXIème siècle, les USA sont touchés par la crise des années 1970 ce qui l’entrainera dans un déficit commercial et un endettement économique lourd. De plus, la concurrence s’agrandit avec le Japon et les nouveaux pays industrialisés d’Asie orientale. Suite à l’accélération de la mondialisation, les multinationales américaines délocalisent leurs usines vers des pays à faible coût de main-d’œuvre. La fin des années 1990 marque l'ascension