Emmanuelle Laborit est née en 1972 Sourde profonde de naissance, elle est surnommée « la mouette » par ses parents, à cause des cris qu'elle pousse. Ce n'est qu'à l'âge de sept ans qu'elle découvre la langue des signes. Après une adolescence particulièrement difficile, elle réagi et passe son bac à 20 ans. Elle peut dès lors entrer dans le monde du théâtre qui l'avait toujours attiré. En 1933, elle triomphe dans « les enfants du silence », et remporte le Molière de la révélation théâtrale. Première comédienne sourde à recevoir une telle récompense, elle devient aussi l'ambassadrice de la Langue des signes en France. En 1994, elle écrit un récit autobiographique avec la collaboration de Marie-Thérèse Cuny, « Le cri de la mouette» traduit en neuf langues.

Résumé de l’œuvre:
Tout d’abord, c’est à l’âge de 3 ans que sa surdité fut décelée puisque ces parents étaient inquiets de ne pas voir leur fille réagir lorsqu’ils lui parlaient ou qu’ils claquaient bruyamment la porte près d’elle, ils décident alors de l’emmener consulter un spécialiste, qui décèle alors sa surdité. Emmanuelle nous décrit alors les liens très forts qui commencent à se créer entre elle et sa mère, avec qui elle passe la plupart de sont temps. Jusqu’à l’âge de ses 7 ans, Emmanuelle ne peut s’exprimer que par ses cris, que l’on peut décrire comme ceux d’une mouette, d’où le titre de ce livre. Mais l’année de ses 7 ans, la Langue des Signes Française, fait alors son apparition, ce qui lui permet de renaître, elle peut dés à présent s’exprimer avec ses mains et elle comprends alors qu’elle existe vraiment. Cette même année, Emmanuelle a une petite sœur, qui au fil des années deviendra sa confidente puisqu’elle lui apprendra la LSF. A l’âge de 11 ans, Emmanuelle rentre au cours Morvan mais il lui est interdit de s’exprimer avec les signes, elle se révolte alors et décide de ne plus travailler. On peut ensuite suite, la vie d’Emmanuelle avec ses problèmes mais aussi avec ses bons points. En effet,