Le rire est le propre de l'homme
Nous avons à faire à un groupement de documents qui s'articulent autour de la problématique : "le rire est le propre de l'Homme". Le document 1 est Le Rire : un essai sur le signification du comique, Henri Bergson, 1900. Le document 2 est un extrait "de l'essence du rire", Charles Baudelaire, salon de 1846. Le document 3 est un article traduit d'une publication dans The Gardian pour courrier international, supplément au n°978-979-980,1er - 18 août 2009, de Jim Holt qui s'intitule "Quinze muscles faciaux et quelques bruits involontaires". Le document 4 est l'affiche du film "Le Corniaud" de Gérard Oury, 1965 dont les principaux protagonistes sont Louis Defunes et Bourvil. Ces quatre documents ne traitent pas seulement du rire proprement dit, mais ils mettent en exergue le caractère humain que prennent les animaux qui à travers les yeux de l'Homme, les rend comique. L'aspect sociale qu'engendre rire, l'expression du sentiment de supériorité qu'apporte le rire, le phénomène physique qu'il procure, et l'image trompeuse de deux hommes complices entrain de rire alors que l'un abuse de la naïveté de l'autre pour arriver à ses fins. Henri Bergson écrit dans le document1, "il n'y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain". Ainsi, il s'appuie sur l'observation des expressions ou attitudes propre à l'humain chez les animaux, ce qui la rend comique aux yeux des Hommes. De plus, il écrit "l'Homme est un animal qui sait rire et qui fait rire car si quelque autre animal y parviendrai, c'est par ressemblance avec l'Homme, par la marque que l'Homme y imprime ou par l'usage qu'il en fait". Ceci s'accorde avec ce qu'explique Charles Baudelaire dans le document 2 en écrivant "les animaux les plus comiques sont les plus sérieux ainsi les singes et les perroquets". Ces animaux sont si comiques pour l'auteur parce que dans les expressions, gestes ou attitudes concernant les singes ou encore la parole pour