Le rire est une émotion humaine inséparable de l'humour. Ce dernier a la faculté de présenter la réalité d'une façon plus insolite sous des traits absurdes et plaisants. Cette synthèse allie un ensemble de trois textes: Henri Bergson a travailler sur le rire par un essais philosophique en 1900. Yves Deray et Guez Laurent ont, en 1998, traité un essais sociologique sur « le Pouvoir des guignols » et Lucas Farcy interviewa Olivier Sauton sur la question de la dérision. Mais le rire est-il une arme efficace pour corriger la société et l'individu ? Dans un premier temps, il est important d'énoncer les multiples fonctions du rire et donc ses impacts. Puis il faudra décrire les moyens privilégiés du rire et, pour finir, il est nécessaire d'évoquer les limites que peut avoir le rire.

Le rire a de nombreux but, notamment de corriger et de dénoncer la société. La comédie et les humoristes nous offrent un reflet de nous-mêmes, de nos petits travers, et nous aident à porter un autre regard sur nous-mêmes. Castigat ridendo mores, disent les anciens.
Alors pourquoi essayer de corriger ou de dénoncer la société ? Bergson répond « que souvent on châtie parce qu'on aime ». Le rire est pour lui le moyen d'humilier le sujet afin que ce dernier en ressente un malaise. Et pour cela il n'y a pas de rire gentil, ou de rire bon enfant. Il faut soigné le mal par un autre mal. Le comique vient ici faire l'annonciateur du mal en faisant rire ceux qui ne sont pas visé, mais il blesse malgré tout les personnes prises pour cible. L'artiste est, lors de sa ''performance'', mis sur un trône. Il est dans un esprit de supériorité: une omniscience regardant les défauts qui nous dirigent et pointant le doigts dessus tel un manipulateur dont l'orgueil ne peut être bafouer. Au dessus de tout le monde il se moque.
Le rire est le propre de l'Homme, inné, c'est un comportement réflexe exprimé depuis toujours. Les grands humoristes d'aujourd'hui sont les bouffons des rois d'hier. « Un roi sans