Rire jaune, c’est rire de manière forcée, en dissimulant mal un mécontentement. On rit à contrecoeur et avec amertume. On ne rit pas de bon coeur, franchement d’un rire qui sort du ventre. Mais, on cache son déplaisir sous un rire forcé. C’est tristement... rire par contrainte, par grimace ou par politesse.

3. Le rire comme l’amour sont deux phénomènes irrationnels et fugitifs. Quand j'étais drôle de Karine Tuil

Le rire des enfants est une musique du ciel. Zola Jackson de Gilles Leroy

Le public aime rire aux dépens de ceux qui le font pleurer. Turcaret de Alain-René Lesage
Le Rire est un hebdomadaire humoristique français qui connut un grand succès entre octobre 1894 et jusque dans les années 1950.
Lancé à Paris par Félix Juven pendant la Belle Époque, Le Rire est apparu à un moment où les Parisiens commençaient à devenir plus cultivés, plus riches et disposaient de plus de loisirs. L'intérêt pour les arts, la culture et la politique ne cessa de croître pendant la dernière décennie du xixe siècle. Des publications comme celle-là aidaient à satisfaire leur curiosité. De tous les journaux humoristiques, celui-là eut le plus de succès.
L'Affaire Dreyfus éclata en 1894 et Le Rire fut l'une des nombreuses publications à exploiter les sentiments anti-républicains et antisémites (caricatures signées Léandre notamment) que suscita ce scandale. C'était une époque où le gouvernement français était souvent caractérisé par la corruption et la gabegie. Ministres et responsables militaires devinrent des cibles fréquentes.
Ce journal satirique était rempli d'excellents dessins dus aux meilleurs artistes. Il donnait des chromotypographies en pleine page sur les pages de couverture et les pages centrales. Beaucoup sont aujourd'hui très recherchées par les collectionneurs. Le contributeur le plus important était Théophile Steinlen. Ses illustrations étaient des caricatures mordantes sur les hommes politiques du temps. Les autres illustrations