La comédie puise ses origines en Grèce au Vème siècle av. JC. Elle a toujours suscité le rire de la part d’un public avenant de grands auteurs de Plaute à Molière en passant par Marivaux. La comédie est aussi très critiquée comme le philosophe Aristote qui l’explique comme "l'imitation des hommes de qualité morale inférieure, non en toute espèce de vice, mais dans le domaine du risible, lequel est une partie du laid". Mais la comédie n’a-t-elle pas une autre visée que le rire ? On peut dans un première par les autres thèmes qu’elle engage.
En effet, la comédie est connue principalement pour sa visée comique. Le rire dû à l’absurdité, la stupidité, des traits physiques ou moraux exagérés de personnages que l'on peut aussi appeler comique de mots, de gestes, de caractères ou de situations. L’exemple des « Précieuses ridicules » de Molière montre bien, par un langage précieux absurde, des expressions inappropriées ou de gestes maladroits, le ridicule, qui comprend celui de mots et de gestes. Le comique de caractère et de situation est lui aussi présent dans la pièce « L'illusion comique » de Pierre Corneille où Clindor, un valet insolent et fanfaron se voit accorder le pouvoir de décision de la mort de son maître. Le caractère vaniteux et l'inversement de la situation hiérarchique démontre donc bien ces deux types de comiques. Enfin, de grands personnages du théâtre suscitent aussi le rire par leur caractère des plus avares comme Pantalon au plus fourbe comme Polichinelle. Le comique de ses personnages de la comédie dell'arte est aussi enrichie par à leurs aspects physiques comme le gros ventre du docteur Balanzone ou le costume coloré d'Arlequin. Néanmoins, la comédie sert aussi à « corriger les mœurs par le rire» comme Molière le disait. On peut, derrière un caractère exubérant, peureux ou bien même avare refléter le caractère d'un proche, d’un ami ou de nous-même. Ainsi, les précieuses, Cathos et Magdelon, l'avare Harpagon, montre les vices de ces hommes