Capitalisme et concurrence
Analyse du sujet
Transversal, ce sujet recoupe de nombreux points du programme des Lycées. Il fait plus spécialement référence aux programmes de 1ère ES (« le marché et les formes de la concurrence ») et de terminale ES (introduction, rôle des pouvoirs publics). La relation entre les deux termes du sujet n’est pas symétrique. Si le capitalisme ne peut exister sans une certaine forme de concurrence, qui en est l’un des deux ressorts complémentaires (avec l’intérêt individuel), celle-ci constitue un principe d’ajustement entre des comportements rivaux qui peut prévaloir hors du capitalisme et même hors de la sphère de l’économie. La formulation du sujet est binaire (deux termes reliés par un « et ») et, afin de ne pas risquer un devoir incomplet, on s’en remettra à un plan en deux parties du type « influence de A sur B/influence de B sur A ». La distinction entre ces deux « influences » repose sur la différence de nature entre la concurrence, qui est un principe d’ajustement, et le capitalisme, système économique par nature dynamique et évolutif. La problématique revient à examiner comment le principe d’ajustement sous-tend le système qui, par sa dynamique propre, contribue à modifier le principe d’ajustement, à le perturber, voire à le contourner, ce qui révèle le besoin d’autres régulations complémentaires (mais non substitutives car on sortirait du sujet).

Plan
Capitalisme et concurrence Analyse du sujet Plan

Les débats nés autour de la mondialisation et de la globalisation financière montrent l’actualité du questionnement sur les développements du capitalisme et l’efficience de son principe de régulation, la concurrence. Le capitalisme est le système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et la libre initiative individuelle ; celle-ci est stimulée par la recherche du profit mais soumise à la loi du marché, lieu où s’affrontent les intentions d’une multiplicité de décideurs. Pour assurer les trois