L’effacement politique du PDR sur la scène politique

Sous la 3ème république la présidence est en constant déclin. On le voit à travers de nombreuses réalités qui sont autant d’éléments révélateurs de l’affaiblissement de la fonction présidentielle. Au nombre de 6.
- Parce qu’il n’est pas élu au suffrage universel direct mais bien par les deux chambres parlementaires direct, le chef de l’Etat n’est pas en mesure de mener une politique personnelle, il est ainsi contraint de déterminer une politique conforme à la ligne de conduite générale fixée par le parlement mais aussi par le gouvernement qui a parfois tendance à s’affranchir de ses recommandations.
- Le président perd progressivement tout droit de regard sous la politique étrangère.
- De la même manière le chef de l’état ayant coutumièrement perdu le droit de dissoudre la chambre des députés cette prérogative ne sera plus utilisée entre 1877 et 1940 alors même qu’elle est un instrument indispensable dans l’équilibre des pouvoirs du régime parlementaire.
- Le président n’est plus libre de désigner les ministres à sa guise car désormais ce sont les majorités parlementaires qui font et qui défont les gouvernements.
- Si juridiquement parlant le chef de l’état ne peut être contraint à démissionner par le parlement, il en va tout autrement en pratique le président assurant ainsi une sorte de responsabilité indirecte.
- Le PDR ne domine plus le conseil des ministres comme c’était le cas comme c’était le cas en régime orléaniste lorsque le parlement était politiquement responsable devant lui. 3 raisons permettent d’expliquer cette réalité : o Le président préside le conseil des ministres mais c’est une attribution purement honorifique de sorte qu’il ne dispose d’aucun rôle de direction ou de coordination. o Si le chef de l’état choisi le président du conseil des ministres il ne prend plus aucune part à la désignation et à la démission des membres de ce conseil o La plupart des prérogatives qui lui sont