Le roman au xixe siècle
I. Le personnage, reflet de son auteur
Au 19e siècle : avènement du romantisme et donc apparition du personnage romantique, souvent triste, morose, désenchanté, déprimé. Proche de la nature, il est en déconnection avec les changements politiques de l’époque (Napoléon). La mort est une issue pour ces personnages. Dans son œuvre René, Chateaubriand emploie le « je » pour offrir une plus grande possibilité d’identification au lecteur. René, personnage extrêmement sensible. A cette époque le personnage, sa personnalité, ses émotions sont le cœur du roman, ces actions sont secondaires. A travers René, on voit l’auteur.
II. Le personnage, reflet du monde dans lequel il vit
Avec Les Misérables ou Notre Dame de Paris, Victor Hugo fait apparaître dans ses romans, en plus du romantisme, une vision épique et historique. L’auteur veut donner une explication du monde grâce au passé. Pour l’auteur la fonction du roman est historique, expliquer le passé pour comprendre le présent. Victor Hugo s’est inspiré de Walter Scott (Ivanhoé).
Réalisme. Stendhal, Le rouge et le noir, 1830. Le bonheur est à nouveau possible, le personnage s’ouvre au monde. Le personnage principal Julien Sorel apparaît héroïque mais est en réalité un anti héros ; l’auteur se moque de lui, de sa naïveté, de sa sottise. Malgré cette ironie, le lecteur le trouve sympathique et veut en quelque sorte le protéger. On voit à travers le personnage de roman comment l’auteur perçoit la société dans laquelle il vit. « Un roman c’est un miroir que l’on promène le long du chemin » Stendhal.
En 1839, avec La chartreuse de Parme, l’auteur se moque à nouveau de son personnage principal : Fabrice del Dongo qu’il présente de manière très ironique.
Balzac fait de son personnage le reflet de la société, il se considérait d’ailleurs comme l’historien des mœurs, « le secrétaire de la société ». Il consigne par écrit toutes les mœurs des différents milieux de la société française : la