Le roman et ses personnages, vision de l’homme et du monde.
Le roman et ses personnages, vision de l’homme et du monde.
Le sujet de dissertation :
Texte A : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1652.
Texte B : Alfred de Musset, La Confession d’un enfant du siècle, 1836.
Texte C : Marcel Proust, Un Amour de Swan, 1913.
Question sur le corpus :
Un personnage de roman peut-il se concevoir sans souffrance ni désillusion ?
Vous répondrez à cette question dans un développement construit et illustré d’exemples tirés des textes du corpus, de ceux que vous avez étudiés en classe et de vos lectures personnelles.
Des pistes pour un corrigé :
Problématique : Le personnage de roman ne se caractérise-t-il pas essentiellement par ses failles ?
I. Le personnage de roman, un être sans faille : la notion de héros
Le romancier présente des personnages hors du commun, forts et en situation de succès.
II. Le personnage de roman nécessairement faillible : l’anti-héros
Le souci du réalisme conduit les auteurs à présenter des personnages authentiques.
Le roman d’apprentissage montre des personnages en quête d’identité, à la recherche d’un idéal inaccessible.
III. L’intensité dramatique naît de la faiblesse des personnages
Faire naître la catharsis.
Que pensez-vous de ce corrigé ? Proposez des compléments dans le champ des commentaires !
1. Voici ma proposition de corrigé (à prendre ou à laisser !) :
I) Souffrances et désillusions pour la critique des moeurs (je commence donc par l’anti-héros !) :
a) Le schéma narratif selon Propp (le besoin de péripéties dans l’art de la narration, formalisme et structuralisme ‘morphologie du conte’)Proposer au lecteur des exemples d’humanité : Même dans le roman réaliste, le romancier choisit les événements et les mets en relief (Maupassant, préface de Pierre et Jean) : le personnage de roman se trouve donc forcément face à des obstacles, cela semble inévitable.
b) Le roman peut donc avoir une fonction morale : On voit les personnages face à leurs