Le roman offre une représentation du monde. quelle connaissance nous permet-il d'acquerir en tant que lecteur ?
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«Un roman, c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin» Stendhal. Le roman en prose apparaît dès la fin du 12ème siècle. Il se distingue de la nouvelle, comme un genre narratif long. Il met en scène l'histoire d'un individu qui cherche à s'intégrer dans la société. Grâce à ses personnages, le roman serait-un formidable moyen d'offrir une représentation du monde. Cependant, quelle connaissance de celui-ci nous permet-il d'acquérir en tant que lecteur ? Nous montrerons que le roman transcrit facilement le réel, puis nous analyserons ce que celui-ci peut nous apprendre de la réalité qui nous entoure. Tout d'abord, on définit le roman comme une œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur. En effet, les romanciers ont recours à l'imagination comme par exemple, au niveau des personnages et de l'histoire racontée en elle même. Si on prend exemple sur un roman dont celui de Bel-Ami de Maupassant, George Duroy, le personnage principale fictif, n'existe que dans le roman et n'a jamais existé en vrai comme ses aventures racontées par l'auteur. Tout ceci est l'œuvre d'un narrateur, c'est lui qui construit la représentation du monde. Cependant, certains romanciers ont délibérément laissé le champs libre à l'imagination la plus folle en s'engagent dans une fiction peu crédible. En revanche, il en est d'autres qui revendiquent au contraire de transcrire fidèlement le réel, ne ménageant pas leurs efforts pour cacher la fiction.
Même si le roman est une oeuvre d'imagination, il retranscrit exactement le réel et emprunte à la réalité certaines choses. Par exemple, pour créer l'illusion du réel, les romanciers ont à disposition toute une palette de procédés susceptibles de créer un effet de réel. La technique de l'incipit in médias res comme dans Bel-Ami qui commence comme une tranche de vie, au moment où la caissière rend la monnaie à Duroy. Cela crée le début «in medias res » correspondant à l'esthétique du mouvement réaliste. La