Ayant pris son essor au XIIe siècle avec les romans de la Table ronde, le roman est encore aujourd'hui considéré comme un genre littéraire dominant et reste difficilement définissable de part la multiplicité de ses sous-genres. Bien qu'il soit caractérisé par une narration fictionnelle, certains auteurs aiment à le comparer à un miroir; reflétant la société dans laquelle il vit.
On pourra alors se demander si le roman dresse un portrait de la société.
Pour traiter le sujet, nous verrons dans un premier temps que le roman est bien le reflet de la société, nous poursuivrons en montrant qu’il est néanmoins source d’évasion pour l’auteur, puis nous terminerons par une remarque sur la subjectivité de ce dernier et la conclusion.

Le roman se définit comme une peinture, une image fidèle au réel. Certains romans ont pour vocation l'étude sociologique d'un milieu social et portent ainsi un regard sur l'Homme et le monde. Ainsi, pour dresser un portrait de leur société, les écrivains font appel à divers outils utiles à la création de leur roman.

Tout d'abord, la description a une fonction primordiale dans la narration d'un roman; elle peut faire appel aux différents sens, de manière à ce que le lecteur puisse se faire une parfaite représentation du cadre de l’action. Dans les différents textes du corpus, on note que la description est très présente, comme dans celui de Flaubert où les remarques vestimentaires de l’auteur sont d’une grande précision ou encore celui d'E. Zola avec la visite du Musée du Louvre. Par ailleurs, on pourra préciser que le contexte social a largement inspiré ce dernier dans sa série de 20 romans racontant l'histoire d'une famille ; les Rougon-Macquart, sous le Second Empire. Zola, considéré comme le chef de file du naturalisme, dira même de l’Assommoir qu’il est le premier roman qui a « l’odeur du peuple ».
En effet, les mouvements littéraires ont aussi une grande importance, avec notamment le réalisme chez Gustave Flaubert, Balzac, ou