Le roman se prête-il a l'identification du lecteur ?
1. Certains romans sont écrits a la première personne ce qui favorise l'identification. Le personnage livre ses sentiments , raconte son histoire, le lecteur éprouve de l'empathie. Dans les cas extrêmes , il y a des livres ou le lecteur est le héros: Manon Lescaut.
2. L'être humain est naturellement curieux, avide de connaître, vivre des choses par procuration. Robin crusoé, on va s'identifier a lui pour sortir de la banalité.
3. Dans de nombreux romans, l'accent est mis sur l'analyse psychologique. L'auteur essaie d'expliquer les réactions du personnage, les sentiments. Le lecteur peut se reconnaître dans ce personnage, dans son mal être. Ça peut être une thérapie pour le lecteur. Ex: Olivia Adams.
II) Mais l'identification n'est pas toujours possible, souhaitable ou recherchée.
1. Le lecteur peut avoir du mal a s'identifier au personnage, si il est mauvais ou trop médiocre, il peut avoir du mal a le comprendre.
2. Certains auteurs ont d'autres préoccupations que l'identification du lecteur au personnage. Il cherche a nous faire réfléchir, a dénoncer la vie sociale. Par exemple, lorsque Zola écrit L'Assommoir, il veut dire qu'un ouvrier ne peut pas s'en sortir comme Gervaise.
3. Certains romans ne pratique pas l'analyse psychologique, n'évoque pas les sentiments, les réactions du personnage. Il s'intéresse plutôt aux actions, a de nouvelles expériences. Ex: La Disparition, George Perrec.
III) Le personnage et l'identification qu'il permet est loin d'être le seul plaisir de lecture.
1. C'est l'histoire elle même, les faits inventés qui produisent, procurent du plaisir au lecteur, pas seulement le personnage. Ex: Le Parfum, La Peste.
2. C'est l'ambiance générale du roman qui procure du plaisir, du rêve, du surnaturel, inquiétant ou pas, oenirique. Ex: Cœur Cousu, Carole Martinez.
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