Dans cet extrait du roman de Stendhal, l’auteur emploi tout d’abord, dans la première phrase, le déterminant « ses » qui désigne les regards que Julian lance à Mme Renal. Dans la deuxième phrase il utilise le déterminant « ces » qui désigne les regards que Mme Renal reçoit. Et enfin, dans la troisième phrase le déterminant « ses » désigne les regards de Mme Renal.
Ces deux premières phrases sont construites grâce à deux propositions. Les changements de pronoms personnels expriment le changement de sujet afin de montrer que le sujet est différent dans les deux propositions des deux phrases. Grâce à ce fait l’auteur nous permet de savoir se que ces deux personnages pensent.

Ensuite l’auteur organise ce paragraphe de manière à nous montrer que cette scène d’action se déroule très lentement. Dans chacune des phrases le sujet change. Dans la première le sujet est « le soleil », dans la deuxième c’est « la nuit », dans la troisième c’est Julien (« il »), puis « une joie », puis les deux amies et enfin « ce temps ».
Il utilise le passe simple qui permet d’évoquer les actions mises au premier plan du récit, il s’agit d’actions délimitées dans le temps qui s’enchainent selon l’ordre chronologique et qui font progresser le récit. Il emploi aussi l’imparfait qui est utilisé pour évoquer tout se qui constitue l’arrière plan du récit. Mais il utilise aussi le présent de vérité durable qui nous montre que la scène se déroule très lentement.
Il veut insister sur le fait que les actions qui se déroulent à l’ instant ne sont pas des habitudes, en répétant le mot « singulier ».

Enfin l’auteur utilise le discours direct libre. Pour que le lecteur ressente l’angoisse de Julian l’action se déroule en même temps que l’on lit. Pour produire cet effet il utilise le passé simple.
On retrouve dans cet extrait six