I – Un mouvement littéraire

Le Romantisme

Le romantisme est un mouvement littéraire né en Allemagne et en Angleterre au XVIIIème siècle, qui se propage dans toute l’Europe Occidentale notamment en France, en Italie et en Espagne au début du XIXème siècle. Ce mouvement s’oppose à la tradition classique et au rationalisme des Lumières. Ce mouvement s’esquisse par la revendication du « je » et du « moi » qui mène à faire connaitre les expériences personnelles dans les poèmes et les romans et de ce fait, leur donne un aspect plus réaliste. L’illustration de cet effet personnel est bien traduite dans la préface aux « Méditations poétiques » de Lamartine : « Je n’imitais plus personne, je m’exprimais moi-même pour moi-même ». Les auteurs font communion avec la nature dans leurs textes, ce qui leur permet aussi de mieux percevoir leurs états d’âmes. Le romantisme se caractérise par l’expression des sentiments et des sensations, par le jeu avec les contrastes, sur l’opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Cherchant l’évasion dans le rêve, dans l’exotisme, il exalte le goût du mystère et du fantastique. Le romantisme prône la liberté et le naturel. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique. Le romantisme s’épanouit en effet dans plusieurs genres littéraires, tels que la poésie lyrique, qui exprime avec une certaine passion les sentiments de l’auteur, ou le théâtre avec le drame romantique qui est totalement opposé à la tragédie classique. Il y a deux sortes de romans romantiques : le roman personnel, qui est en général le récit d’une partie de vie, ressemblant beaucoup à l’autobiographie, et le roman historique qui apparaît avec l’importance des recherches en rapport avec l’histoire.

Le courant romantique est introduit en France avec les précurseurs de ce courant.