Le romantisme
La littérature : Il s’oppose à la tradition classique et au rationalisme des Lumières, et vise à une libération de l’imagination et de la langue. Le romantisme privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. Le romantisme se veut détaché de toute contrainte formelle car « aucune loi ne le domine ». Il se veut infini, toujours à la recherche de l’essence de la nature humaine. Elle s’oppose au classicisme, qui n’est que l’écoute des poètes anciens, qui demeure figé dans son époque, qui ne peut apporter aucun renouveau. Il y eu beaucoup de grands auteurs romantiques comme Victor Hugo, Chateaubriand, Lamartine, Alfred de Musset, George Sand, Gérard de Nerval ou Alfred de Vigny.
La peinture : Comme en littérature et en musique, la peinture romantique se caractérise par son goût pour la dramatisation. Les romantiques n'hésitent plus à montrer des scènes violentes, propres à bousculer le public, quitte même à s'inspirer, comme dans le cas du Massacre, de la réalité la plus brutale. La peinture romantique a imposé de nouveaux thèmes comme l'exotisme et a renouvelé l'intérêt des artistes pour la nature. Il a aussi accordé, comme nous le notions tout à l'heure, une importance accrue aux couleurs. Mais c'est sans doute en faisant du peintre un visionnaire, un créateur au sens plein du terme, que le romantisme a ouvert la voie menant à l'art moderne. Quelques peintres romantiques :
Delacroix : La liberté guidant le peuple
Géricault : Le radeau de la Méduse
Caspar David Friedrich : Le promeneur au dessus des